Fév-2019
Stéphane Huin, l’accro du peignoir et du thermalisme
Débordant d’énergie, d’idées et de bienveillance, Stéphane Huin nous emmène sur la route des viles d’eaux du Massif Central, à la découverte notamment des 11 stations thermales auvergnates. Un entretien qui dépoussière l’image du thermalisme !
Amis Baroudeurs d’ici et d’ailleurs, bonjour !
Bonjour Stéphane, d’où viens-tu et où as-tu posé tes sacoches ?
Je viens de La Bourboule, où vit encore ma famille proche, et sans mauvais jeu de mot, je baigne dans le thermalisme depuis mes plus jeunes années : mémoire consacré à la thématique, job d’été aux Thermes de La Bourboule, stages dans des Offices de Tourisme de villes d’eaux puis à Auvergne Thermale avant d’y être finalement embauché en 2001.
Que fais-tu de beau dans la vie ?
Je suis en quelque sorte l’ambassadeur du thermalisme en Auvergne et dans le Massif Central, le prolongement logique de cette passion pour les villes d’eaux qui m’habite depuis très longtemps. En février 2018, j’ai été nommé Directeur de la Communication et du Développement pour Auvergne Thermale et La Route des Villes d’Eaux.
Dans ce cadre, je mets beaucoup d’énergie à promouvoir les cures et les séjours thermaux par le biais de la communication numérique, les réseaux sociaux, les relations presse, les partenariats médias, les salons, la communication spécifique auprès des médecins… Je travaille également à la mise en place de projets de développement collectifs et conseille individuellement nos partenaires en station. J’ai la chance également d’animer depuis 2001 un groupement hôtelier, Thermhôtel, qui regroupe les meilleurs établissements de nos stations.
À côté du thermalisme, j’ai une autre passion, la musique, que je peux activer dans le cadre d’une émission quotidienne sur Logos FM « Hit Story », où je raconte l’histoire des chansons avec régulièrement les artistes concernés.
Tu nous présentes les 11 stations thermales d’Auvergne ?
Oui, 11 stations très différentes et en même temps solidaires, qui ont compris l’intérêt de la mutualisation et le sens du collectif. Du village en bord de Sioule (Châteauneuf-les-Bains) à la Reine des Villes d’Eaux (Vichy) en passant par les stations du Sancy (La Bourboule et Le Mont-Dore), les 2 Bourbon (Bourbon-l’Archambault et Bourbon-Lancy), les stations « volcaniques » (Châtel-Guyon, Royat-Chamalières), l’unique station du Cantal (Chaudes-Aigues) ou bien les voisines des Combrailles (Evaux-les-Bains et Néris-les-Bains), l’Auvergne Thermale c’est un large panel d’ambiances pour une qualité de soins optimale.
Quelles nouveautés pour cette saison 2019 ?
Encore plein de nouveautés en 2019 pour nos stations, résolument tournées vers l’innovation depuis plusieurs années. Entre autres, des nouvelles cures autour du Phénomène de Raynaud ou de la Lombalgie à Royat-Chamalières, « Vivre la Douleur Chronique » à Néris-les-Bains, de nouveau séjours Prévention Santé à La Bourboule, des travaux importants d’amélioration à l’inter-saison à Bourbon-Lancy et La Bourboule, un élargissement de saison à Châteauneuf-les-Bains et à Vichy, en attendant l’arrivée du Resort Thermal à Châtel-Guyon, l’agrandissement de Royatonic ou bien encore l’anniversaire des Nériades (5 ans).
Au niveau collectif, nous participerons en 2019 pour la première fois à la Clermont Innovation Week avec une table ronde intitulée « Le thermalisme à la papa est derrière nous ».
Tu nous expliques ce qu’est le printemps du thermalisme ?
Le Printemps du Thermalisme est notre opération de promotion collective destinée aux Auvergnats en mai et juin, afin de leur faire découvrir largement tous les bienfaits du thermalisme, que ce soit par la découverte des pratiques thermales (la fameuse formule des 3 soins pour 30 euros, du 13 au 18 mai), la sensibilisation à la prévention santé par le biais d’ateliers et de conférences ouverts à tous et l’opération « Un Été en Peignoir » qui permet de réserver sa mini-cure de prévention santé estivale à tarif préférentiel (-20%).
L’ensemble des stations d’Auvergne Thermale participent à ce Printemps du Thermalisme, qui est devenu un temps fort de communication incontournable pour nous.
Tu t’occupes aussi des Accros du peignoir, kesako ?
Le mouvement des Accros du Peignoir est en train de se propager à vitesse grand V. C’est la nouvelle image qu’on souhaite donner à nos villes thermales avec un ton et des codes de communication rajeunis. L’idée qu’on veut véhiculer à travers ce mouvement c’est que les villes d’eaux sont des bulles de bien-être, avec un cadre magique, et qu’une fois qu’on a enfilé le peignoir, c’est difficile de le quitter…
Ce mouvement est né dans les stations thermales du Massif central, un territoire où l’on prend le temps de vivre, de se soigner, de se détendre, de se balader, de se divertir…
Les Accros du Peignoir nous permettent de susciter la curiosité et de valoriser d’une manière différente tous les atouts de nos destinations thermales, en s’appuyant sur du contenu réel (carnet de voyages, exposition itinérante, plateforme numérique, films décalés, événements, produits dérivés…).
Comment est née cette « peignoir attitude » ?
La peignoir attitude est née de l’esprit créatif de deux scénaristes, Marie-Pierre Demarty et Sébastien Saint-Martin. Ils se sont dit que le peignoir avait l’avantage d’être le dénominateur commun à toutes nos stations et à tous nos clients (curistes, clients bien-être, visiteurs…). L’idée des Accros du Peignoir est celle qui offre la plus grande richesse de possibilités : on peut inventer des personnages, des situations, des histoires très générales ou au contraire des anecdotes… C’est la tenue avec laquelle le décalage est possible, on peut jouer avec une double image.
Où peut-on suivre l’actualité de Thermauvergne et des Accros du peignoir ?
Toute l’actualité du thermalisme auvergnat est sur www.auvergne-thermale.com et une seule adresse pour suivre les Accros du Peignoir : www.lesaccrosdupeignoir.com
Merci Stéphane de nous avoir fait découvrir ton univers et les coulisses des stations thermales auvergnates !
La tribu des Baroudeurs en direct de Pessade dans le Puy-de-Dôme
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Crédits photos : Marielsa Niels, Angélique Delarbre
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