Août-2015
Canal de Bourgogne à vélo > Marcilly-et-Dracy (21) > Sainte-Marie-sur-Ouche (21)
L’envie ne manque pas de prolonger notre séjour dans ce havre de paix où nous avons passé une douce nuit bien que plus fraîche que les précédentes. La journée s’annonce quant à elle chaude à tout point de vue : pour la première fois, nous allons enchainer 2 grosses étapes. Nous sommes en mode préparation des gambettes et du mental, surtout que la sortie du camping semble raide !
Vendredi 31 juillet, réveil en douceur avec petit-déjeuner en terrasse. On savoure le premier sur une table depuis le début de notre périple, 23 jours plus tôt ! On traîne, on papote, on joue à chat perché et l’heure tourne…
11h : nous partons bien après la famille iséroise plus matinale que notre tribu, sans avoir pu acheter du miel au propriétaire du camping absent ce matin. Chercherions-nous un prétexte pour revenir ?!
Pour éviter de réemprunter la nationale passant par Pont Royal comme hier, nous décidons de couper en diagonale pour retrouver le canal de Bourgogne en passant par Saint-Thibault où nous nous faisons halte pour admirer l’église. Merci aux discussions entre cyclistes hier soir après le lavage de dents 😉
Enchaînement d’écluses jusqu’à Pouilly-en-Auxois, point culminant du canal. Le chemin de halage est stabilisé mais avec une bande d’herbe au centre, qui nous coutera une crevaison sur un pneu de la charrette juste avant d’arriver à Pouilly pour nous ravitailler au super U, derrière le port.
Les enfants sont aux anges : nous casse-croûtons au grand parc qui pourrait presque se targuer d’être un parc d’attractions ! Les grands, s’ils s’écoutaient, feraient bien une sieste dans l’herbe ! Mais assez traîné, il est 15h30 et il reste encore 2/3 du chemin à parcourir. L’appel du farniente est fort aujourd’hui !
Belle surprise en découvrant qu’à Pouilly, le canal disparaît dans un tunnel de 3 300 mètres. Nous suivons celui-ci à sa verticale sur la voie cyclable aménagée avec comme point de repère, des gros puits de ventilation tous les 500 mètres environ.
De retour sur les berges du canal, nous franchissons la ligne de partage des eaux séparant la Seine et le Rhône.
Le paysage est différent, le relief plus accentué et les châteaux sont accrochés aux collines environnantes. Nous laissons derrière nous les divers réservoirs qui alimentent en eau le canal : Panthier, Grosbois, pour rejoindre la vallée de l’Ouche que nous fréquentions plus jeunes lorsque nous vivions sur l’agglomération dijonnaise. Nostalgie power !
Heureusement que la pente est notre alliée du jour car les km se font sentir. Mais, dommage qu’il faille avancer car l’envie ne manque pas de s’arrêter farie une pause le long de l’Ouche carrément sauvage.
20h30 : nous voici enfin arrivés au camping municipal de Sainte-Marie-sur-Ouche où la famille iséroise nous félicite pour cette journée intense. Nous aimerions clairement savourer une petite bière avec ces derniers et autres pensionnaires, mais préparation du dîner et TENTATIVES de couchage des enfants sont d’actualité. Mais comment font les gosses pour avoir autant d’énergie ?
Distance : 61,50 km
Durée : 7h30 avec 2h de pause entre ravitaillement et déjeuner
Coup de cœur : la matinée au camping !
L’étape des grandes premières entre crevaison, flemmardise attitude et premier « gigotage » sur le vélo pour Manon. Sentiment confirmé aujourd’hui : ne pas enchaîner 2 grands tronçons à l’avenir !
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